Pour avoir un palais fin, il faut le travailler. Aimer manger ne fait pas tout, même si c’est un bon point de départ, vous le partager avec sans doute 99% de l’humanité. Il faut être curieux et ouvert pour être gastronome. Cela peut venir avec le temps, mais si vous êtes du genre à aimer manger toujours la même chose et toujours réticent à découvrir de nouvelles saveurs et vous ouvrir à d’autres expériences, il vaut mieux passer votre tour. En effet, si vous voulez vraiment développer votre palais et vous éduquer à la gastronomie, vous devez être disposé à découvrir de nouvelles saveurs et sensations, voire même à goûter des choses qui jusque là ne vous plaisait pas forcément.
Avoir une bonne éducation gastronomique : que faut-il savoir ?
L’éducation à la gastronomie commence depuis l’enfance. Par la suite, c’est en fonction de notre alimentation tout au long de notre vie que nous créons des sensations positives ou négatives en rapport avec des aliments. Sont aussi en cause, nos origines, notre culture, nos traditions familiales et même notre génétique.
Quoi qu’il en soit, à n’importe quel moment de la vie, on peut choisir d’infléchir ou d’améliorer son éducation gastronomique. Pour cela, il faut se libérer des « à priori », de la peur de l’inconnu et des mauvais souvenirs liés à certains aliments. Vous pourrez ainsi varier les expériences gustatives et développer votre palais par la même occasion. Il faudra également aimer faire la cuisine, pour créer de nouvelles saveurs et réinventer les goûts.
Dans le cohorte des mauvais souvenirs associés à l’alimentation, le pire de votre ennemi et c’est le cas pour un grand nombre d’entre nous, c’est souvent hélas les cantines scolaires. Produits préparés à la va-vite, qualité médiocre, ambiance émotionnelle pas toujours cordiale aux tables, etc. Si vous voulez vous dépasser, une première chose intéressante pourrait être de trouver des recettes ou des établissements qui vous fassent redécouvrir les pires recettes ingérées alors, mais mis à leur sauce. Dans la réalité, vous vous rentrez souvent compte que le traitement gastronomique réservé à un produit (son choix, sa qualité, ses modes de cuisson, …) et son traitement dans des restaurants collectifs n’a absolument aucune commune mesure.
Quel est le rôle du palais dans l’éducation à la gastronomie ?
On entend souvent dire que les meilleurs gastronomes sont des personnes qui possèdent un palais fin et raffiné. Pourtant, dans la réalité, on se rend compte que c’est surtout la langue qui permet de goûter et de ressentir des saveurs. C’est cet organe qui possède des papilles gustatives, et non le palais. Mais alors quel est le rôle de ce dernier en matière de gastronomie ?
Même si le palais ne possède pas de papilles gustatives, il participe à la sensation en bouche des repas. Il permet de ressentir la chaleur, la fraicheur, et aussi la texture des aliments. Malgré tout ceci, il faut avouer que l’on parle de palais fin ou raffiné, c’est surtout par abus de langage. On désigne ainsi les personnes ayant un goût prononcé pour les bonnes choses et qui savent reconnaitre les meilleurs plats.
En résumé, pour bien s’éduquer à la gastronomie, il faut apprendre à varier les saveurs, et s’ouvrir à de nouvelles expériences gustatives. Cela passe bien sûr par l’apprentissage de l’art de la cuisine, mais il faut aussi quelquefois se déséduquer de mauvaises habitudes. Si vous êtes adepte des graisses saturées, de la malbouffe et que vous ne ressentez le goût que s’il y a trois tonnes de gras, ou de fromage. il va falloir un peu réapprendre à affiner votre goût.